Les vergers Boiron structure ses engagements responsables

Les vergers Boiron, leader français des purées de fruit surgelées à destination des métiers de bouche, renforce encore ses actions en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et réoriente à cette fin son business model. Créée en 1942, cette entreprise familiale invente en 1970 la purée de fruits surgelée et lance ses premières barquettes en 1985, qui feront la réputation de la marque auprès des chefs pâtissiers du monde entier. En croissance constante (18 000 t/an de fruits, plus de 100 000 clients, 110 K€ de chiffre d’affaires, dont 80 % à l’export), elle prend aussi de plus en plus conscience des enjeux écologiques et de sa responsabilité, du verger au laboratoire.

Découvrez en vidéo la journée de presse organisée par l’équipe marketing des vergers Boiron.

Une mission et de nouveaux objectifs

Même si ses engagements responsables se sont intensifiés ces dernières années, l’entreprise décide d’aller encore plus loin en 2024 en devenant société à mission et en intégrant sa démarche RSE au cœur de sa stratégie. Cette qualification juridique est accessible aux entreprises commerciales qui ont d’autres ambitions que celle de faire du profit.

« J’ai toujours considéré que la performance économique est nécessaire à l’entreprise. Mais cette performance ne peut être une fin en soi. Elle est au service d’un projet plus grand : prendre soin de notre “maison commune”, le monde que nous serons fiers de transmettre aux générations futures. Aujourd’hui, je suis heureux de vous annoncer que Les vergers Boiron deviennent société à mission, réaffirmant ainsi des engagements de longue date », revendiquait alors sur les réseaux Alain Boiron, le président actuel — de la troisième génération — de l’entreprise.

Dans ses nouveaux statuts, enregistrés le 15 janvier 2024, Les vergers Boiron définit sa raison d’être (“Nous œuvrons pour une gastronomie fruitée, créatrice de liens et qui prend soin du vivant”) et inscrit dans le marbre quatre objectifs (pour ses filières fruits, son offre de produits, ses actions sur le climat et l’environnement et son écosystème professionnel). « Notre programme RSE Care for the Future est le socle de notre vision 2030. Il permet de donner une réalité opérationnelle à nos objectifs de mission et de nous engager sur un chemin de progrès constant », explique Christine Sarzier, directrice Filières et engagements durables. Un comité de mission, chargé du pilotage de ces objectifs, a également été défini.

Des engagements multiples

La volonté de prendre soin de l’humain et de la nature ne date pas d’hier. L’entreprise a toujours eu à cœur de construire des partenariats de long terme avec les producteurs de fruits, qu’ils s’agissent d’exploitations locales ou situées au bout du monde. Aujourd’hui, elle les accompagne dans leur transition agroécologique et la sécurisation de leur production par une rémunération équitable et des contrats protecteurs (qui partagent notamment les risques en cas de perte). En 2019, elle inventait la fruitologie pour décrypter la qualité organoleptique des fruits. Cette approche lui permet désormais de mieux guider les artisans dans la création de leurs recettes fruitées (pâtisseries, glaces, cocktails, etc.). En 2021, elle rejoint la Convention des entreprises sur le climat et élabore sa feuille de route en matière de décarbonation. Sur le plan social, l’entreprise a reçu en 2022 et 2023 la certification Great Place to Work, qui reconnaît les efforts de l’employeur envers ses 220 collaborateurs.

Une communication responsable

Après avoir modernisé son identité en début d’année par un logo épuré et une signature fédératrice (Cultivons l’excellence du fruit), la direction fait aussi preuve d’ouverture et de transparence dans sa communication. Lors d’une journée presse organisée le 25 avril 2024, l’équipe marketing répond sans relâche aux questions des journalistes et fait la démonstration qu’elle n’a « rien à cacher ».

La visite d’une exploitation de pêches blanches Bellerime avec Anthony Oboussier (producteur de fruits à Alixan, dans la Drôme) et Guillemette Boiron (acheteuse agronome et responsable Fruits France Les vergers Boiron) permet de mesurer la difficulté pour le fabricant de s’assurer une récolte de qualité adaptée à ses attentes, tout en réduisant son impact sur l’environnement et la santé. La protection des cultures (chimique et biologique) doit notamment faire l’objet d’un arbitrage permanent, tant les fruits sont assaillis par une foule de ravageurs tout au long de leur développement.

Dans l’usine de Châteauneuf-sur-Isère, Éric Charlet (directeur industriel) explique le défi du mélange des lots de fruits (selon le profil sensoriel recherché et la recette mise au point par le laboratoire R & D) et celui de la préservation de leur qualité organoleptique (la pasteurisation flash et la surgélation offrent le meilleur compromis). Il souligne au passage que les consommations d’eau et d’énergie des process seront drastiquement réduites à l’horizon 2030. Nul doute qu’à cette échéance, Les vergers Boiron aura encore grandi !